Le retable de la collégiale
Le retable de la collégiale

La collégiale Saint-Christophe et la fraternité

L’église Saint-Christophe, tel un fil rouge, accompagne depuis son origine les bonheurs et les malheurs de la cité. 
Son clocher est l’élément le plus ancien de la bastide ; il cumule deux fonctions, spirituelle, dans l’appel des fidèles, et stratégique, dans la surveillance et la défense de la bastide.

 

Détail des miséricorde des stalles
Détail des miséricorde des stalles

En 1388, l’église, avec son cimetière (actuelle roseraie), est reconstruite à l’intérieur des remparts. Seul, le clocher est maintenu en place ; on peut voir, sur le mur oriental du clocher, l’ogive de la porte de la nef primitive.

En 1514, sous l’épiscopat de François d’Estaing, le nombre et l’importance des fondations pieuses justifient l’érection de la fraternité, composée de 25 prêtres, en collégiale.

 

Les fonds baptismaux
Les fonds baptismaux

À l’intérieur, le riche mobilier des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles manifeste à la fois la vigueur d’une foi vivante et le rayonnement de la bastide :
 

  • les stalles du chœur (XVIe siècle) ; à l’origine elles se composaient de 36 sièges et fermaient le chœur (admirer les miséricordes) ;
  • le Christ en croix (XVIe siècle), sur un pilier à droite, placé à l’origine au milieu de la clôture des stalles ;
  • le retable du maître-autel (XVIIe siècle), avec une toile de la crucifixion et les statues de St Loup, St Christophe, Ste Catherine et Ste Radegonde ;
  • le retable et la statue de la Vierge à l’enfant (XVIIIe siècle) dans la 2e chapelle à droite ;
  • la chaire à prêcher (XIXe siècle) ;
  • les tableaux de l’Annonciation et de l’Immaculée Conception, déposés par l’État à Sauveterre en 1850 ; ces tableaux sont des copies de tableaux de Giorgio Vasari (Annonciation) et de Murillo (Immaculée Conception).
 
Haut de page