L'agriculture
Sauveterre, commune rurale, est marquée, comme tout le plateau du Ségala, par une intense activité agricole.
Cultures céréalières et fourragères, bovins, ovins, caprins et porcins constituent
le paysage agricole.
La recherche d'un équilibre
On compte sur la commune une quarantaine d'exploitants, parmi lesquels environ un quart a moins de quarante ans. Chaque exploitation compte, en moyenne, 45 hectares.
Forts de leur formation et de leur technicité, les agriculteurs ont su adapter leur exploitation à l’évolution du monde rural et agricole. Cette nouvelle génération d’exploitants allie technicité de pointe, recherche constante de qualité et préservation de l’équilibre familial.
Viande et lait
La recherche actuelle d’une meilleure qualité de produits se traduit par la mise en place de productions certifiées par des labels. Sur la commune de Sauveterre, sont produits des veaux labellisés « veau d’Aveyron et du Ségala ». Le canton de Baraqueville, dont Sauveterre fait partie, compte une centaine d’éleveurs, ce qui fait de lui le premier producteur de veaux labellisés pour la zone d'Indication Géographique Protégée. Sont produits aussi des porcs labellisés « Jambon de Bayonne ».
Pour plus de renseignements : www.irva.asso.fr et www.jambon-de-bayonne.com (porcs labellisés « Jambon de Bayonne »)
La commune compte également cinq éleveurs « lait » qui produisent environ 1,2 million de litres de lait par an grâce à des troupeaux Prim Holstein. Ce lait est collecté, transformé et distribué dans les entreprises du groupe Lactalis (Bridel, Valmont, Société, Lactel, Président), et fait
l’objet de multiples contrôles. www.lactalis.fr
Dans le contexte actuel d'incertitude, le dynamisme et le professionnalisme des agriculteurs du Ségala constituent des atouts dans les enjeux auxquels est confronté le monde rural et agricole, face au contrôle draconien des productions et des prix imposé par la politique européenne. La présence, au sein de la commune de Sauveterre, de quatre présidents d'organismes syndicaux ou groupements professionnels, démontre la vitalité de l'agriculture.
L’évolution future du paysage agricole devrait se traduire par la poursuite du phénomène de concentration du nombre d’exploitations et de diminution du nombre d’exploitants. Les agriculteurs sont de plus en plus pris par leur travail et par l'enjeu économique de leur exploitation, ce qui provoque une transformation profonde de la vie rurale ; ce phénomène est accentué par le fait que les épouses, travaillant à l'extérieur, ne sont plus présentes au quotidien. Dans cette nouvelle vie à la ferme, le temps est compté et l'isolement ne fait que croître.