Les confréries de métiers
Statuts juridiques, caractère religieux et hiérarchie interne s’appliquent à toutes les confréries de métiers fondées aux XVe et XVIe siécles.
Statuts juridiques, caractère religieux et hiérarchie interne s’appliquent à toutes les confréries de métiers fondées aux XVe et XVIe siécles.
A Sauveterre le plus ancien de ces corps est celui des forgerons-couteliers fondé le 24 juillet 1456, veille de Saint-Eloi, dans la forge de Géraud Ferrières. A sa naissance la confrérie compte vingt membres (dix neuf couteliers et un fabricant de fourreaux). Dédiée à Saint Eloi, un maître et deux bayles, choisis parmi les plus anciens, la dirigent. Les bayles prélèvent les cotisations et règlent la bonne marche de la confrérie…
Plus tardive, la confrérie Saint-Jacques des chapeliers fondée le 13 mai 1585 est forte de vingt-deux membres.
La confrérie Saints Crépin et Crépinien des cordonniers comprend seulement douze membres lors de sa création le 25 octobre 1595. Aussi ses statuts prévoient-ils des articles précis pour encourager les artisans étrangers à s’établir en ville et intégrer la confrérie.